L'Aube d'une nouvelle ère

Fougères, château de la famille Lusignan

Vous pénétrez une demeure vide et silencieuse. On imaginerait volontiers croiser Maelys, sortant de la cuisine. Un plateau en main chargé d'une théière bouillante et quelques biscuits dans une coupelle. Melusine assise non loin de la cheminée. Kerwatch au loin, dans le jardin, à l'ombre du vieux chêne.
Mais les pièces sont vides et à votre droite l'escalier monte à l'étage, la double porte vitrée devant donne sur le salon.
Seul l'écho de vos pas sur le parquet ancien tente doucement de rompre le calme de l'ancienne bâtisse.
Vous montez lentement à l'étage déposer vos bagages.
Les chambres portent encore les traces de votre dernier départ, les placards ouverts, quelques vêtements sur le lit ou sur une chaise.
Quelques étagères de la bibliothèque portent encore les stigmates du départ de Melusine.
Un livre ouvert sur la large table de bois épais du salon semble vous attendre. Il est ouvert sur une illustration, une gravure... une forêt onirique. Le volume est un recueil de poèmes celtes de Brocéliande. Les longs doigts fins de Mélusine ont probablement caressés ces pages anciennes.
Maelys, si timide et si effacée, a tellement marqué les lieux qu'on s'imaginerait encore sentir la cannelle de ces biscuits... les plantes de ses infusions...
Comme surpris, vous vous dirigez rapidement vers la cuisine. Sur la petite table ronde en marbre blanc, un plateau d'argent. Une théière fumante et quelques biscuits à la cannelle...

Carnac, une petite maison isolée

Le silence vous accueille, à l'ombre des pierres levées. Les sacs posés sur le sol, vous pouvez vous rendre dans les autres pièces pour ouvrir les fenêtres et aérer les lieux.
Les créatures de kabbale veillent en silence.
Vous commencez à ranger votre équipement, vos vêtements lorsque un détail attire votre attention.
Les livres, les livres que Merlin consultait. Mais également les carnets de notes qu'il a noirci. Les cassettes VHS qu'il avait accumulé dans un coin. La pile de magazines variés qu'il avait accumulé. Un rapide coup d’œil et vous constatez que les vêtements qu'il a utilisé. Tout ce que Merlin a manipulé ou utilisé lors de son séjour, tout semble avoir disparu.
Sur la table de bois de la cuisine, une élégante marque a fraîchement été gravée. Les copeaux de bois jonchent le sol. A l'aide d'une lame, le stellaire de l'arcane de la Force a été récemment gravé...
Comme inconsciemment, d'un mouvement vif, vous détournez le regard et observez au loin, à travers la fenêtre grande ouverte, une colline et son chêne dressé. N'y avait-il pas une ombre à l'instant au pied de cet arbre ?...

Les semaines qui suivent les événements du mont Saint Michel laissent les aventuriers panser leurs plaies.
La Bretagne vit un moment serein. Les Omphalos sont libérés et semblent apaisés.
La région baigne d'une douce magie. De fréquentes allusions à la faerie ponctuent les nouvelles de la presse locale ou les discussions.
On parle régulièrement d'expériences étranges, de promeneurs disparus réapparaissant plus tard, un peu déboussolé et incapable d'expliquer où ils étaient.
Les aventuriers semblent mieux ressentir les flux de ka certains soirs, les lieux de magie sont ressenti avant même que l’œil ne les perçoive.
Plusieurs Nephilim décident depuis quelques temps de venir s'installer en Bretagne.
Les arcanes majeurs tournent un peu plus leurs regards sur les paysages bretons.

Citation :

Comme surpris, vous vous dirigez rapidement vers la cuisine. Sur la petite table ronde en marbre blanc, un plateau d'argent. Une théière fumante et quelques biscuits à la cannelle...

Glaive élémentaire, chaise, préparation a faire un high kick...
Suite dans le prochain épisode je présume?

nan nan mon ami.. 

Eliphace surexcité, un glaive de ka en main prêt à frapper le moindre adversaire osant pénétrer les lieux, attend.
Le silence pesant. Un rayon de soleil illumine la pièce. La poussière flotte doucement dans l'air. 
Maelys tenait cette maison dans un état impeccable.
Mais il n'y a plus personne.
Le faerim, toujours vigilant, outrepasse les sens vulgaires du corps de son simulacre sans effort. Les ka-éléments apparaissent alors, scintillant et en super-position du gris profane. Quelques parcelles de ka-lune flottent encore dans l'air...
Mais il n'y a rien... rien d'autre que le Nephilim et son arme de ka au milieu de la pièce.

En tout cas c'est jolie et mélancolique aussi.